Avec son écosystème riche et diversifié, la Colombie-Britannique est un paradis pour tout ornithologue en herbe. Claude Rioux, amoureuse des oiseaux et de la nature, nous invite à découvrir cet univers captivant.
Le chant d'un merle d'Amérique à l'aube, la danse d'un pic flamboyant, la majesté d'un pygargue à tête blanche en vol... L'ornithologie n'est pas seulement une science, c'est une fenêtre ouverte sur une symphonie naturelle et vibrante. « Quand vous entrez dans le monde des oiseaux, chaque promenade devient une aventure, chaque silence une attente pleine de promesses », partage Claude.
Se lancer dans l'observation des oiseaux est un voyage à la portée de tous. « La première chose à faire est d'acquérir une bonne paire de jumelles et un guide d'identification des oiseaux de la région », conseille Claude. Et pas besoin d'aller loin : commencez par votre propre jardin ou un parc local. « Vous serez surpris par la diversité des espèces qui vous entourent. »
La Colombie-Britannique abrite plus de 500 espèces d'oiseaux, de la mésange à tête noire aux oies des neiges, en passant par les aigles royaux. Le printemps et l'automne sont des moments privilégiés pour observer les migrations spectaculaires. « Chaque saison apporte son lot de surprises et de beautés à découvrir. »
L'une des joies de l'ornithologie est également son aspect communautaire. Claude encourage vivement à rejoindre un club local, comme le North Okanagan Naturalists' Club ou le British Columbia Bluebird Society. « Les clubs offrent non seulement des sorties organisées et des conférences, mais aussi la chance de partager votre enthousiasme avec d'autres passionnés. »
Apprendre à identifier les oiseaux par leur chant est un autre aspect gratifiant de l'ornithologie. « Le chant des oiseaux est comme une musique qui donne vie à la forêt. C'est une autre langue à apprendre, une autre façon de se connecter à la nature », explique Claude. Il existe des applications et des livres audio qui peuvent aider à affiner votre oreille.
Enfin, Claude nous rappelle que l'ornithologie n'est pas seulement un passe-temps, mais une façon de contribuer à la protection de l'environnement. « En prenant le temps d'observer et d'apprécier les oiseaux, nous prenons conscience de leur importance et de la nécessité de préserver leurs habitats. »
Qu'il s'agisse d'écouter le chant mélodieux du rossignol solitaire ou d'observer le vol en formation des grues du Canada, l'ornithologie ouvre une porte sur un monde de beauté naturelle et de moments de quiétude. Alors pourquoi ne pas saisir vos jumelles, ouvrir grand vos oreilles et vos yeux, et vous lancer dans cette aventure ornithologique en Colombie-Britannique?
Propos recueillis lors d’une session de l’Échangeur du 22 juin 2023.
du 22 juin 2023
Chaque année, plusieurs milliers d'aînés de la Colombie-Britannique troquent leurs bottes d'hiver contre des sandales et migrent vers le sud pour échapper aux hivers canadiens. Ces "snowbirds", comme on les appelle affectueusement, passent généralement plusieurs mois sous le soleil principalement américain, mais également mexicain. Selon Statistiques Canada, environ 500 000 Canadiens adoptent ce mode de vie chaque année. Si cette migration vous tente, voici quelques conseils pour préparer votre séjour.
Les raisons d'adopter ce mode de vie sont aussi variées que les snowbirds eux-mêmes. En plus de fuir les températures froides, plusieurs recher-chent de nouvelles expériences, une communauté de personnes partageant les mêmes idées, et des activités qui pourraient ne pas être disponibles chez eux. Les états comme la Floride, l'Arizona et la Californie offrent des paysages magnifiques, des activités de loisirs en abondance et une ambiance cosmopolite.
Quelles sont les options d'hébergement?
Il existe une multitude d'options d'hébergement, en fonction de vos préférences et de votre budget :
1. Achat d'une maison ou d'un appartement : Le prix médian d'une maison en Floride, par exemple, était d'environ 305 000$US en 2022 selon le National Association of Realtors.
2. Location : Des condos aux villas, les options de location varient considérablement, en fonction de la taille, de l'emplacement et des commodités, mais peuvent aller de 1 500$US à 3 500$US par mois.
3. Maisons mobiles : Pour les budgets plus modestes, l'option d'une maisons mobile, entre 25 000$US et 100 000$US, reste populaire. Par contre, sachez qu’acheter une maison mobile n’est pas comme une maison normale - le terrain ne vous appartient pas. Vous devez payer une location de terrain qui peut varier en fonction des services dans le parc où vous êtes situés. Vous pouvez prévoir entre 3 000$US et 6 000$US par année.
4. Motorisés (VR) : Ces véhicules tout-en-un permettent une grande liberté de déplacement et vous êtes toujours dans < votre maison et vos affaires > où que vous soyez. Mais attention, il faut ajouter certains frais lorsque ça s’applique, ce qui peut rendre ce mode de vie dispendieux : les mensualités d’un prêt, le coût de l’essence (parce qu’un VR ça boit beaucoup), location de terrain (parce qu’on peut pas stationner partout), l’entretien et les vidanges, et bien d’autres.
5. Airbnb et autres plateformes de location de courte durée : Ces plateformes offrent une grande variété de logements, allant des chambres simples aux maisons de luxe.
Naviguer dans la bureaucratie et l’assurance maladie
Passer l'hiver aux États-Unis nécessite de connaître et de comprendre certaines réglementations. En tant que visiteur canadien, vous pouvez entrer aux États-Unis sans Visa mais vous devez avoir un passeport valide bien au-delà de la période de séjour déclarée. Les douaniers vous demanderont votre destination finale et la durée de votre séjour. Si vous souhaitez prolonger votre séjour, sachez que si vous dépassez les délais réguliers, vous devrez probablement remplir des formulaires pour le département de l’impôt américain afin de démontrer que vous n’avez pas gagné de revenus en $US pendant votre séjour.
À savoir : le programme d’assurance maladie de la Colombie-Britannique (BC Medical Service Plan) permet aux personnes ayant leur résidence permanente dans la province, dans certaines circonstance, de conserver leur droit à la couverture pendant une < absence prolongée > d’une durée maximale de 24 mois consécutifs, une fois au cours d’une période de 60 mois (cinq ans) et ce, sans perdre vos privilèges du système de santé canadien. Certaines règles très précises s'appliquent.
Conseils pour préparer votre séjour à l'extérieur du canada
Devenir un snowbird peut sembler une entreprise complexe, mais avec une bonne planification et des ressources adéquates, c'est une aventure passionnante qui peut enrichir votre vie. Alors, pourquoi ne pas laisser les doudounes derrière vous et faire vos valises pour le soleil?
Explorer d'autres horizons :
Au-delà des États-Unis
Si l'idée de migrer vers le sud vous séduit, mais que vous envisagez un autre pays que les États-Unis, vous n'êtes certainement pas seul. De nombreux snowbirds canadiens se tournent vers des destinations comme le Mexique, le Costa Rica, ou même l'Espagne pour passer leurs hivers.
Le Mexique, avec ses plages de sable fin et son climat tropical, est une destination prisée. Des endroits comme Puerto Vallarta et la Riviera Maya offrent des communautés d'expatriées florissantes où les Canadiens peuvent se sentir chez eux. En plus, le coût de la vie est souvent moins élevé qu'aux États-Unis, ce qui peut être attrayant pour les retraités à budget fixe. Le Costa Rica est un autre choix populaire, reconnu pour sa biodiversité impressionnante, ses plages immaculées et ses montagnes majestueuses.
Si vous souhaitez séjourner sur le continent européen, l'Espagne peut être une option intéressante avec son doux climat méditerranéen.
Chaque destination a ses propres particularités et attraits. Il est donc essentiel de faire des recherches approfondies et de choisir une destination qui correspond à votre style de vie et à vos besoins. La migration hivernale n'est pas limitée aux États-Unis ; avec un peu de planification et de préparation, le monde est vraiment à portée de main.
Au cœur de Parksville, petite ville nichée au creux de la Colombie-Britannique sur l’île de Vancouver, vit une femme aussi vibrante et colorée que l’étoffe de la vie qu’elle a tissée. Suzanne Bernard, authentique Montréalaise de naissance et enseignante dans l’âme, éclaire la communauté de son esprit francophone audacieux et radieux depuis des dizaines d’années!
Le profil de Suzanne est un mélange enivrant d’érudition, de passion et de résilience. Un tableau tracé par les contours de son vécu, marqué par la polio dans son enfance et le syndrome post-polio qui en a découlé, affectant son niveau d’énergie mais jamais son élan vital. Elle explique à sa façon que la vie est une danse entre l’énergie et l’endurance. « Il ne s’agit pas de danser plus vite, mais de savourer chaque pas », image-t-elle.
Suzanne est une conteuse, une pédagogue, mais surtout une aventureuse intrépide. Avant de poser ses bagages à Parksville, elle a embrassé le monde, enrichissant son esprit et son âme au travers de ses voyages. L’Expo 86 à Vancouver, une virée avec son fils dont elle parle avec des étoiles dans les yeux, n’est qu’un des nombreux tableaux de son album de souvenirs.
Sa langue évoque également ses aventures : elle parle couramment l’espagnol, un héritage de nombreuses années passées au Mexique, en plus d'avoir enseigné pendant deux ans au Togo, une expérience qui, selon elle, ouvre le cœur et l’esprit plus que n’importe quel livre. Cette expérience lui a apporté une perspective mondiale, un prisme à travers lequel elle voit la vie. « L’enseignement au Togo m’a montré qu’apprendre est universel, que vous soyez à Montréal ou en Afrique. »
Suzanne est une femme à l’amour débordant, notamment pour son fils. C’est cet amour qui a guidé son choix de venir à Parksville lorsque l’opportunité d’un poste d’enseignante en français immersion s’est présentée. La condition ? Un aréna dans la ville. Non pas pour elle, mais pour son fils. « Il n’y a pas de déménagement sans un aréna pour mon fils », déclare-t-elle avec un sourire affectueux. À ce titre, notre sport national a été dans la vie de Suzanne un symbole de détermination et de cohésion, et un lien indélébile entre une mère et son fils.
Chanter ensemble!
Suzanne est une figure locale, une femme qui, au-delà des défis de la vie, a créé un espace de joie et de partage. Elle a mis sur pied « Nous Chantons », un groupe qui réunit des chanteuses amateures chaque mercredi pour interpréter des chansons du répertoire francophone du Québec, de la France et de l’international.
Conçu à l’origine comme une passerelle entre elle et sa petite-fille, le groupe est devenu un phare d’unité et de culture francophone. « La musique est le langage du cœur. C’est une façon de se connecter à notre histoire, à nos racines, à nous-mêmes », dit-elle. La principale intéressée ajoute que le groupe existe pour le pur plaisir de chanter en français et qu’une fois par année, le public est invité à venir célébrer avec elles le solstice d'été au Parc communautaire de Parksville.
En plus de sa passion pour la musique, Suzanne est une artiste douée qui peint et dessine. Elle écrit également ses mémoires, partageant son vécu de manière aussi vivante et captivante que la femme qu’elle est. « Je n’ai jamais compris comment on peut s’ennuyer à la retraite », dit-elle avec son rire doux et contagieux. Par ailleurs, sa vie se tisse autour de l’art sous de multiples facettes.
Artiste accomplie
En plus de sa passion pour la musique, Suzanne est une artiste douée qui peint et dessine. Elle écrit également ses mémoires, partageant son vécu de manière aussi vivante et captivante que la femme qu’elle est. « Je n’ai jamais compris comment on peut s’ennuyer à la retraite », dit-elle avec son rire doux et contagieux. Par ailleurs, sa vie se tisse autour de l’art sous de multiples facettes.
Elle porte une affection particulière pour l’art des masques et les mandalas, un domaine qui l’a toujours fascinée par son mystère et sa profonde symbolique. Pour Suzanne, chaque jour est une nouvelle page à écrire, une nouvelle chanson à chanter, une nouvelle toile à peindre.
Au-delà de toutes ses réussites, ce dont Suzanne est le plus fière, c’est sa vie actuelle. À un âge auquel plusieurs personnes se résignent au ralentissement et à la tranquillité, Suzanne est une étoile scintillante d’énergie et d’activité. Elle est retournée à son premier amour : l’enseignement. Là où certains voyaient l’âge comme une barrière, elle a vu une opportunité, une invitation à continuer à partager, à façonner et à inspirer. « Dans la vie, on doit toujours être prêt à apprendre, à grandir et à s’adapter. La vie est un voyage, pas une destination. Et chaque jour est une chance d’apprendre quelque chose de nouveau », termine-t-elle.
En vieillissant, plusieurs personnes ressentent le besoin de raconter leur histoire de vie, de mettre en mots leurs expériences, souvenirs et réflexions. C’est dans cette optique que des ateliers d’écriture spécialement conçus pour les personnes 50+ ont été proposés aux membres du Carrefour 50+, en leur offrant un espace d’expression, de partage et d’inspira-tion pour entamer la rédaction de son histoire de vie, le tout dirigé par Nancy Mbatika, diplômée de gérontologie sociale.
Étalées sur plusieurs semaines, chaque séance est consacrée à un thème différent et débute par des activités de réminiscence pour faire émerger des souvenirs chez les participants. Ces derniers sont ensuite invités à réaliser des exercices d’écriture pour entamer la rédaction de leur histoire de vie en lien avec le thème de la semaine.
Au fil des ateliers, les participants nouent des liens avec les autres membres du groupe, trouvant ainsi support et inspiration dans leurs échanges. La période de partage volontaire qui suit chaque exercice permet de trouver écho chez les autres participants, d’échanger des conseils, des idées ou simplement de partager un moment d’émotion.
Les ateliers d’écriture pour les 50+ sont donc une occasion unique de valoriser son histoire personnelle et de tisser des liens avec des personnes qui partagent la même démarche. Ils offrent un cadre bienveillant et stimulant pour donner vie à ses souvenirs et les transformer en un récit qui pourra être partagé avec ses proches et les générations futures.
Alors, si l’envie d’écrire votre histoire de vie vous démange, n’hésitez pas à vous inscrire à l’un de ces ateliers d’écriture. Ils vous offriront un cadre structuré et convivial pour vous lancer dans cette aventure passionnante et enrichissante. Vous y découvrirez non seulement le plaisir d’écrire, mais aussi celui de partager, d’écouter et d’apprendre des autres.
Lancez-vous dans cette belle aventure qu’est la rédaction de votre histoire de vie et partagez vos expériences, vos joies, vos peines et vos apprentissages avec les autres. Qui sait, peut-être que votre récit inspirera d’autres personnes à se lancer dans l’écriture de leur propre histoire et contribuera ainsi à tisser des liens intergénérationnels et à perpétuer la mémoire collective.
Propos recueillis lors de la session de L’Échangeur du 16 mars 2023.
16 mars 2023.
Dans un monde de plus en plus connecté et stressant, il est crucial de prendre en compte l’importance du sommeil pour la santé de notre cerveau. La Dre Karen Debas, spécialiste du sommeil et de la santé cognitive, a expliqué comment notre sommeil peut être un facteur de protection ou un facteur de risque pour notre santé cognitive lors d’un atelier offert dans le cadre du programme ABCdaire d’un cerveau en santé. Voici l’essentiel de ses propos.
Dre Debas souligne que notre sommeil peut être un facteur de protection ou un facteur de risque pour notre santé cognitive. Un sommeil réparateur favorise l’élimination des déchets produits par notre cerveau pendant la journée, tandis qu’un sommeil perturbé peut entraîner des problèmes de mémoire, de concentration et d’apprentissage. Avec le vieillissement, des changements dans notre sommeil sont observés, tels que des difficultés d’endormis-sement, des réveils fréquents ou un sommeil moins profond.
Conseils pour améliorer son sommeil
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