Journal La Source : Jean-Baptiste Lasaygues // Espace francophone // Volume 13, Édition 10 - 6 au 20 novembre 2012

L’ancien doit-il s’effacer et donner du champ au nouveau ? Le nouveau se nourrit de l’ancien comme l’enfant du sein de sa mère ». Rien ne saurait être plus juste que cette phrase de l’écrivain malien Massa Makan Diabaté pour décrire la communauté des aînés francophones de Colombie-Britannique. Ils forment la base de la francophonie, certains l’ont servi pendant plus de 50 ans en tant que bénévoles, et ils participent aujourd’hui à tous les projets, toutes les associations, bref, ce sont les piliers de la francophonie provinciale, nos anciens.

Ce rôle est à la mesure de l’importance de leur nombre dans la communauté. Au recensement de 2006, ils étaient environ 30 000, aujourd’hui, ils doivent approcher les 33 000 plus de cinquante ans, francophones et Britanno-colombiens. Sur une communauté de plus de 70 000 personnes, ces chiffres tendent à expliquer leur degré d’implication dans les affaires d’une communauté que certains ont vu naitre. Il n’y a pas une association, un réseau voir un média francophone, qui ne puissent se passer de leur aide.

 Le club de bridge des aînés de Victoria. Photo par Jean-Baptiste Lasaygues
Et pourtant, s’ils participent activement à la vie de la fédération provinciale (FFCB) à travers l’Association francophone des retraités et aînés de Colombie-Britannique (AFRACB), ou le Club Bel-âge, la communauté en général et le gouvernement ne connaissent pas toujours les défis auxquels les aînés sont appelés à faire face.

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